11 février 2020 : XXVIIIe journée mondiale des malades, à l’occasion de la fête de Notre Dame de Lourdes
Fête de Notre-Dame de Lourdes
Le 11 février 1858, une « belle dame » est apparue à l’humble bergère Bernadette, à Lourdes. Les principaux messages de la Vierge à sainte Bernadette furent à propos du bonheur du Royaume des Cieux, l’appel à la conversion et à la prière pour les pécheurs, et la révélation de son nom : l’Immaculée Conception, celle en qui tous les pécheurs peuvent trouver refuge.
Dès l’époque des apparitions, des pèlerinages commencèrent et des guérisons miraculeuses eurent lieu, jusqu’à aujourd’hui. Le signe de l’eau avait été donné à Bernadette pour signifier la conversion, et cette eau rappelait les promesses du baptême, sacrement de la foi. Comme le dit Bernadette : « On prend l’eau comme un médicament… Il faut avoir la foi, il faut prier : cette eau n’aurait pas de vertu sans la foi ! ».
Journée des malades
Instituée par Saint Jean-Paul II en 1992, la Journée Mondiale des Malades est célébrée tous les 11 février, jour anniversaire de cette première apparition de Marie à Lourdes, lieu de guérison des corps et des cœurs.
A cette occasion, le pape François a livré un message centré sur les paroles de Jésus : «venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau et je vous soulagerai» (Mt 11, 28) ; un message dans lequel le Saint-Père rappelle notamment que le droit à la vie est le «vrai droit humain». Il y met aussi en garde contre les manipulations politiques de l’assistance médicale.
La communauté paroissiale de Saint-Hippolyte est attentive aux malades qui peuvent être visités régulièrement par des personnes du groupe Visite et Communion et recevoir les sacrements à domicile.
Célébration communautaire du sacrement des malades
A Saint-Hippolyte : à la messe du dimanche matin, 10h30. Réunion de préparation : vendredi 21 février 2020 (16h30-17h30 salle verte). Renseignements, demandes : secretariat@saint-hippolyte.net
Durant sa vie publique, Jésus atteste souvent la puissance de sa parole par la guérison des malades, liant toujours la guérison du corps à celle de l’âme. Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être : dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.
« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. »
Jc 5, 14-15
L’effet du sacrement des malades
Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu.
Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Il ne se réduit pas à l’extrême onction ! Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse.
La célébration du sacrement des malades
La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »